Cette coutume semble s'être exercée dans plusieurs paroisses ou fiefs de Bretagne durant le 16ème et 17ème siècle. D'exercice viril et guerrier, elle devint un divertissement, non dépourvu de connotations gaillardes et qui était un moyen pour les décimateurs et les seigneurs de lever un impôt d'une manière presque "indolore" puisque prévalait l'aspect festif et somme toute, n'étaient sanctionnés que les maladroits et les couards.

 

   Aucun témoignage ne décrit l'ambiance qui régnait ce jour-là !

Le jeu devait attirer une foule de curieux. Pour les participants, était-ce une distraction ou un jeu humiliant ? Comment les jeunes mariés vivaient-ils cette obligation ?

 

   En 1789, sa suppression est souvent réclamée dans les cahiers de doléances qui classent cette coutume parmi « les droits féodaux qui avilissent l'homme ».

 

   Ce droit sera supprimé lors de la fameuse Nuit du 4 août 1789 au cours de laquelle l’Assemblée nationale constituante vote, à l’initiative du Club breton (futur Club des Jacobins), la suppression des privilèges féodaux, mais aussi ceux des classes, provinces, villes et corporations.